• À travers le pacte national contre l’échec scolaire lancé en janvier 2012, nous avons affirmé l’urgence de passer d’un système scolaire sélectif à un modèle de «promotion» où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra en sortir avec une qualification, les compétences nécessaires à son futur parcours social et professionnel, un rapport positif aux apprentissages et une image positive de soi.

     

    Valoriser les compétences des enfants

    Une école de la promotion de tous ne pourra se construire qu’à travers un système d’évaluation qui ne sanctionne pas les déficits d’apprentissage des élèves mais qui permet à chacun de repérer et valoriser les savoirs acquis et les compétences développées. A ce titre, l’une de nos propositions du pacte était le remplacement définitif  de la notation à l’école élémentaire par une évaluation plus formative basée sur les compétences de l’enfant.

     

    Une école du socle commun pour sécuriser les parcours éducatifs

    Notre système est aujourd’hui organisé autour de charnières (entrée au CP, entrée au collège, l’après 3e) davantage vécus comme des moments de rupture que de progression. Ce sont précisément à ces moments que l’on risque de «perdre» les enfants les plus fragiles.

    En ce sens, l’évolution  du collège et son articulation avec l’école primaire nous semble prioritaire. Historiquement pensé comme l’antichambre du lycée, il doit aujourd’hui  être globalement dans la continuité avec l’école primaire pour tendre vers la constitution d’une «école du socle commun» garantissant à tous la maîtrise des compétences scolaires et culturelles nécessaires.

    Pour toutes ces raisons, l’Afev est naturellement signataire de cet appel à soutenir le socle commun dont le contenu et les modalités d’évaluation doivent être redéfinis pour en faire un réel levier de lutte contre l’échec scolaire.


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  • Le socle commun : deux mots symboles : le socle, base solide et commune devant garantir la mise en place d’une éducation et d’une culture égalitaire, fondements d’une société solidaire et responsable.

    Mais…. dans la réalité, l’impulsion politique et l’accompagnement des équipes ont été singulièrement absents, le LPC est un monstre technocratique. L’aptitude du socle commun européen « apprendre à apprendre » a disparu dans la version française !

    Nos propositions :

    – Redéfinir politiquement le sens du mot socle commun et ses objectifs

    – Soutenir et accompagner les stratégies innovantes qui font changer les pratiques pédagogiques notamment « apprendre à apprendre », clé de la réussite des élèves : favoriser la variété des apprentissages, développer des savoirs et des compétences contextualisés, mettre l’élève en action, donner l’envie et le plaisir d’apprendre …

    – Affirmer que le socle commun entraîne la mise en place d’une école fondamentale de la maternelle au collège, avec continuité éducative, programmes cohérents et formation commune des enseignants.

    – Mettre en place une véritable validation du socle et enterrer le LPC !

    – Permettre une réelle autonomie collective des établissements sur le plan pédagogique, avec une gouvernance et un pilotage démocratique du changement.


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  • Parce que l’école et le collège sont un lieu d’échec et de souffrance pour de trop nombreux élèves et pour leurs enseignants.

    Parce que près d’un élève sur cinq quitte aujourd”hui la scolarité obligatoire avec des acquis si faibles que son insertion sociale et professionnelle est compromise.

    Parce que le système actuel conduit à l’instrumentalisation des savoirs à des fins de compétition scolaire leur faisant perdre ainsi leur sens et leur saveur.

    L’école et le collège doivent changer ! Le socle commun peut et doit être l’outil de cette transformation.

    C’est forts de cette conviction que nous dénonçons une définition des compétences du socle bâclée. Nous dénonçons aussi l’absence de formation au travail par compétences, le manque de coordination dans le pilotage du socle qui compliquent la tâche des enseignants sur le terrain. Nous  dénonçons des évaluations nationales, réduites à des fondamentaux (Français – Mathématiques) qui servent à trier des élèves et à les orienter précocement  au nom de la maîtrise du socle commun.

    Nous dénonçons… et nous proposons !

    Nous formulons des propositions en termes de contenus, de démarches et de ressources pédagogiques. Nous portons des revendications en termes de moyens, sans nous enfermer dans des postures idéologiques stériles, sans jamais oublier que l’objectif est de construire une École plus efficace et plus juste.

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/se-unsa-pourquoi-defendre-et-promouvoir-le-socle-commun/


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  • C’est l’intitulé d’un colloque organisé par le Sgen-CFDT en novembre 2004. À ce moment, l’idée de « socle commun » n’est pas encore inscrite dans la loi que prépare le ministre Fillon, elle concrétise pourtant ce qui permettrait de sortir par le haut de la crise du collège unique :

    il faut à la fois :

    définir des objectifs qui doivent être atteints par tous et autour desquels seront construits les programmes,
    réaliser la continuité pédagogique et éducative entre l’école et le collège,

    écrivaient en 2001 nos organisations ( groupe des 14 )
    Aujourd’hui, nous devons plus que jamais défendre le socle commun, inscrit dans la loi, mais vidé de son sens par le décret de 2006 et dévoyé par un livret de compétences et des évaluations nationales que rejettent en bloc les collègues.

    Il est temps de repenser la progression des apprentissages et la validation des acquis des élèves, de redéfinir, dès l’école primaire, des objectifs d’acquisition cohérents et capitalisables, en lieu et place des programmes annuels disciplinaires, de s’attacher à ce qu’apprennent réellement les élèves, d’en finir avec le fonctionnement actuel qui lie un programme, une année, une classe, le tout avec au collège des séances d’une heure.

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/le-socle-commun-une-ambition-pour-la-democratie/


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  • Alors que le socle commun se voit attaqué à l’intérieur même de l’école, aux côtés d’autres convaincus, le CRAP-Cahiers pédagogiques a souhaité réaffirmer sa pertinence comme réponse à l’échec scolaire et comme perspective pour une école en quête de sens.

    En effet, si son objectif n’a pas toujours été visible, si son contenu doit être revu pour trouver plus de cohérence, si la formation n’a pas été suffisante pour le mettre en place sereinement, nous plaçons pourtant dans le socle commun des attentes de justice et d’efficacité. Non pas de manière théorique, mais parce que nous avons constaté, en le mettant en place dans nos classes, qu’il faisait progresser nos élèves. En effet, nos collègues qui sont passés au travail par compétences nous rapportent les améliorations que cela engendre dans les apprentissages, notamment chez les élèves les plus en difficulté. De plus le socle commun, lorsqu’on le prend au sérieux et qu’on ne le réduit pas à des savoirs rudimentaires pour une école des pauvres, met en avant des compétences trop négligées par notre école : savoir travailler en équipe, savoir chercher des informations notamment sur internet, savoir mener des projets individuels ou collectifs. Autant de capacités indispensables au citoyen du XXI ° siècle.

    Ceux qui lui opposent une école exigeante ou une “culture de haut niveau” font fausse route. Le socle commun, bien compris, est une manière concrète de faire progresser tous les élèves et de contribuer à la transmission culturelle, autrement qu’en faisant semblant…

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/le-crap-cahiers-pedagogiques/


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