• Le socle commun : deux mots symboles : le socle, base solide et commune devant garantir la mise en place d’une éducation et d’une culture égalitaire, fondements d’une société solidaire et responsable.

    Mais…. dans la réalité, l’impulsion politique et l’accompagnement des équipes ont été singulièrement absents, le LPC est un monstre technocratique. L’aptitude du socle commun européen « apprendre à apprendre » a disparu dans la version française !

    Nos propositions :

    – Redéfinir politiquement le sens du mot socle commun et ses objectifs

    – Soutenir et accompagner les stratégies innovantes qui font changer les pratiques pédagogiques notamment « apprendre à apprendre », clé de la réussite des élèves : favoriser la variété des apprentissages, développer des savoirs et des compétences contextualisés, mettre l’élève en action, donner l’envie et le plaisir d’apprendre …

    – Affirmer que le socle commun entraîne la mise en place d’une école fondamentale de la maternelle au collège, avec continuité éducative, programmes cohérents et formation commune des enseignants.

    – Mettre en place une véritable validation du socle et enterrer le LPC !

    – Permettre une réelle autonomie collective des établissements sur le plan pédagogique, avec une gouvernance et un pilotage démocratique du changement.


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  • Parce que l’école et le collège sont un lieu d’échec et de souffrance pour de trop nombreux élèves et pour leurs enseignants.

    Parce que près d’un élève sur cinq quitte aujourd”hui la scolarité obligatoire avec des acquis si faibles que son insertion sociale et professionnelle est compromise.

    Parce que le système actuel conduit à l’instrumentalisation des savoirs à des fins de compétition scolaire leur faisant perdre ainsi leur sens et leur saveur.

    L’école et le collège doivent changer ! Le socle commun peut et doit être l’outil de cette transformation.

    C’est forts de cette conviction que nous dénonçons une définition des compétences du socle bâclée. Nous dénonçons aussi l’absence de formation au travail par compétences, le manque de coordination dans le pilotage du socle qui compliquent la tâche des enseignants sur le terrain. Nous  dénonçons des évaluations nationales, réduites à des fondamentaux (Français – Mathématiques) qui servent à trier des élèves et à les orienter précocement  au nom de la maîtrise du socle commun.

    Nous dénonçons… et nous proposons !

    Nous formulons des propositions en termes de contenus, de démarches et de ressources pédagogiques. Nous portons des revendications en termes de moyens, sans nous enfermer dans des postures idéologiques stériles, sans jamais oublier que l’objectif est de construire une École plus efficace et plus juste.

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/se-unsa-pourquoi-defendre-et-promouvoir-le-socle-commun/


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  • C’est l’intitulé d’un colloque organisé par le Sgen-CFDT en novembre 2004. À ce moment, l’idée de « socle commun » n’est pas encore inscrite dans la loi que prépare le ministre Fillon, elle concrétise pourtant ce qui permettrait de sortir par le haut de la crise du collège unique :

    il faut à la fois :

    définir des objectifs qui doivent être atteints par tous et autour desquels seront construits les programmes,
    réaliser la continuité pédagogique et éducative entre l’école et le collège,

    écrivaient en 2001 nos organisations ( groupe des 14 )
    Aujourd’hui, nous devons plus que jamais défendre le socle commun, inscrit dans la loi, mais vidé de son sens par le décret de 2006 et dévoyé par un livret de compétences et des évaluations nationales que rejettent en bloc les collègues.

    Il est temps de repenser la progression des apprentissages et la validation des acquis des élèves, de redéfinir, dès l’école primaire, des objectifs d’acquisition cohérents et capitalisables, en lieu et place des programmes annuels disciplinaires, de s’attacher à ce qu’apprennent réellement les élèves, d’en finir avec le fonctionnement actuel qui lie un programme, une année, une classe, le tout avec au collège des séances d’une heure.

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/le-socle-commun-une-ambition-pour-la-democratie/


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  • Alors que le socle commun se voit attaqué à l’intérieur même de l’école, aux côtés d’autres convaincus, le CRAP-Cahiers pédagogiques a souhaité réaffirmer sa pertinence comme réponse à l’échec scolaire et comme perspective pour une école en quête de sens.

    En effet, si son objectif n’a pas toujours été visible, si son contenu doit être revu pour trouver plus de cohérence, si la formation n’a pas été suffisante pour le mettre en place sereinement, nous plaçons pourtant dans le socle commun des attentes de justice et d’efficacité. Non pas de manière théorique, mais parce que nous avons constaté, en le mettant en place dans nos classes, qu’il faisait progresser nos élèves. En effet, nos collègues qui sont passés au travail par compétences nous rapportent les améliorations que cela engendre dans les apprentissages, notamment chez les élèves les plus en difficulté. De plus le socle commun, lorsqu’on le prend au sérieux et qu’on ne le réduit pas à des savoirs rudimentaires pour une école des pauvres, met en avant des compétences trop négligées par notre école : savoir travailler en équipe, savoir chercher des informations notamment sur internet, savoir mener des projets individuels ou collectifs. Autant de capacités indispensables au citoyen du XXI ° siècle.

    Ceux qui lui opposent une école exigeante ou une “culture de haut niveau” font fausse route. Le socle commun, bien compris, est une manière concrète de faire progresser tous les élèves et de contribuer à la transmission culturelle, autrement qu’en faisant semblant…

     

    https://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/16/le-crap-cahiers-pedagogiques/


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  •  

    Monsieur le Ministre,

    Le principe d’un socle commun dont l’acquisition est garantie à chaque élève à l’issue de la scolarité obligatoire est inscrit dans la loi depuis 2005. Ce principe est fondamental pour tous ceux qui prennent au sérieux la promesse démocratique de l’Ecole, émancipatrice par sa capacité à donner à chacun les moyens de son autonomie, libératrice aussi par son partage de la culture et des valeurs républicaines sans lesquelles notre société ne peut fonctionner collectivement. Le socle commun est un levier majeur de transformation de notre Ecole, encore trop organisée pour la sélection d’une élite.

    Or, depuis 2005, le socle a été transformé en un objet technocratique au service d’une évaluation de la « performance » du système et des élèves, centrée sur des « fondamentaux » réducteurs. Il n’a pas été mis au service des apprentissages des élèves : le travail par compétences n’a pas été accompagné et les programmes ont été très inégalement adaptés au socle. Il est de plus remis en cause dans ses principes mêmes par le rétablissement de facto d’un palier d’orientation en cours de scolarité au collège. Cette dérive sert les tenants du conservatisme, de la sélection et de l’orientation précoce.

    Le Président de la République a fait explicitement référence au socle commun dans son discours programmatique sur l’Education. Le socle doit maintenant devenir dans les faits à la fois l’objectif et le support d’une scolarité obligatoire continue, pensée et organisée pour tous les élèves. Acteurs et partenaires de la communauté éducative, nous avons déjà ouvert cette réflexion et nous sommes prêts à avancer des propositions.

    Plusieurs chantiers sont concernés:

    – celui de la modification des contenus du socle et du lien entre programmes et socle;

    – celui des modalités d’évaluation et de validation des acquis, y compris par une refonte complète du Livret Personnel de Compétences, outil inadapté qui cristallise tous les mécontentements des personnels concernés par son utilisation;

    – celui de la prise en compte du socle commun dans une formation initiale et continue des personnels à reconstruire ;

    – celui du développement d’outils professionnels pour travailler et évaluer les compétences du socle;

    – celui de l’organisation du travail des élèves et des personnels dans le cadre de la scolarité obligatoire commune.

    Monsieur le Ministre, nous nous réjouissons de votre engagement à construire une Ecole de la promotion de tous, intégrée à la formation tout au long de la vie, celle dont la France du XXIème siècle a besoin. Nous vous demandons maintenant d’engager au plus vite la concertation pour que l’Ecole tienne enfin sa promesse démocratique.

    Signataires :

    Philippe WATRELOT, Président du CRAP – Cahiers pédagogiques ;  Marie-Claude CORTIAL, Présidente d’Education et Devenir ; Christian CHEVALIER, Secrétaire général du SE-UNSA ; Thierry CADART, Secrétaire général du Sgen-CFDT ; François CHEREQUE, Secrétaire général de la CFDT ; Bruno LAMOUR secrétaire général de la Fep-CFDT ; Jean-Jacques HAZAN, Président de la FCPE ; Jean-Marc ROIRANT, Secrétaire général de la Ligue de l’Enseignement ; Patrick ROUMAGNAC, Secrétaire général du SI.EN-UnsaPhilippe TOURNIER, Secrétaire général du SNPDEN ; Laurent ESCURE, Secrétaire général de l’UNSA-Education

    Cette lettre a été remise à Vincent Peillon au CSE du 08/06/2012

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